Marionnettiste sud-africaine. Alida von Maltitz commença à manipuler les marionnettes à l’âge de 12 ans. Après avoir étudié la musique à l’université de Rhodes, elle assista au festival de l’UNIMA à Munich et travailla avec John Wright (Little Angel Theatre) à Londres et pour le Théâtre de Marionnettes de Salzbourg (Salzburger Marionettentheater) lors de sa tournée en Afrique du Sud.
En tant que principale marionnettiste du Civic Theatre de Johannesburg, elle initia de nombreux nouveaux arrivants à l’art de la marionnette. Elle développa une façon de travailler bien à elle, introduisant toujours de nouvelles trouvailles y compris des types de contrôles adaptés à diverses marionnettes à fils. Elle délaissa le théâtre en 1972 pour s’occuper de sa famille mais continua à travailler en indépendante. C’est à cette époque qu’elle fonda la branche de Johannesburg de l’UNIMA.
À la suite de l’introduction de la télévision en Afrique du Sud en 1976, son personnage, Haas Das, devint la vedette du tout premier programme consacré aux marionnettes. Il y lisait, sur un ton distrayant, des informations destinées aux enfants et cette présentation était accompagnée d’insertions d’ordre éducatif. Le concept et le script étaient de Louise Smit.
Parallèlement, Alida von Maltitz créa, chez elle, un théâtre où elle présenta des nativités avec des marionnettes à fils ; elle produisit d’autres spectacles comme Les trois petits Cochons, Jonas et la Baleine (avec des ombres) ainsi que des petites pièces pour marionnettes à fils accompagnées de musique classique.
Elle a fragmenté un cours de base d’une année destiné à donner, aux étudiants, de l’expérience dans la confection et la manipulation de marionnettes en une formation longue pour un travail plus en profondeur. Elle enseigne dans son studio, à domicile. Elle donne également des cours de différents niveaux et fait participer ses étudiants à ses productions. C’est elle qui mit au point le programme d’études de la section marionnettes de l’Académie nationale Eistoddfod qui se tient chaque année en septembre, dans les principaux centres du pays et qui donne, aux enfants comme aux professionnels, la possibilité de présenter leurs propres spectacles.
Enfin, elle voyage assez régulièrement pour se tenir au courant de la création dans d’autres pays ; elle a aussi participé à quelques festivals.
(Voir République d’Afrique du Sud.)