Montreur d’ombres grec, l’un des maîtres du karaghiozis (en grec moderne : Καραγκιόζης). Il commença à montrer ses spectacles (avec ses propres figurines et ses propres pièces) à travers tout le pays, accompagné d’un chanteur, en 1909. Il fut notamment le premier montreur d’ombres à s’annoncer par des placards de publicité, qu’il peignait lui-même, et à se distinguer par des épilogues nommés « apothéose avec tout le corps », joués par le montreur et son assistant face à la scène, en clôture des pièces du répertoire « héroïque ». Il fut le père d’Eugenios Spatharis (Ευγένιος Σπαθάρης).
(Voir Grèce.)